jeudi 23 mai 2013
Le foyer d’où personne ne sortait
mercredi 25 mai 2011
elle me manque
Le manque, ce sentiment si étrange, me donne envie d’écrie. Une sorte d’évasion peut-être : de qui et de quoi ? J’y trouve beaucoup de peine pour trouver la réponse. Je dois tout d’abord savoir qu’est ce qui me manque : peut être une voix familière qui vient murmurer dans mon oreille, ou une odeur exquise qui pénètre mes narines, ou bien une ambiance particulière où se mêle les sons et les odeurs , les bruits des villes et les chants des compagnes , vraiment j’en sais rien …
Se morfondre dans la routine de tout les jours est vraiment chiant, en général, ça rend bête, ça plonge dans un conservatisme ennuyeux, celui des vieux attendant la mort ; et pourtant la routine nous préserve du manque : tout est monotone, rien à désirer ni à espérer, le moindre changement chamboule tout un ordre bien ficelé… donc le remède au manque est la routine : pas du tout convaincant !
Se rappeler des belles choses mais aussi des mauvaises , celles qui nous ont fait rire et pleurer, les gens que nous avons aimé même adulé et ceux vers qui nous avons porté une haine énorme; nos moments de joies , de chagrin , de plaisir et de souffrance ; c’est exactement lors de ces moments stériles de routine quotidienne qu’on devient le plus nostalgique , une nostalgie qui nous renvoie vers une période de notre vie où les jours se bousculaient l’un après l’autre sans jamais nous suffire . Une nostalgie pas seulement envers nos meilleurs expériences mais aussi envers les pires, ceux qui nous ont fait découvrir les secrets d’une vie aux routes parsemés de pièges.
Pour donc me prémunir du sentiment suffocant de manque, je dois me réfugier dans une routine abrutissante qui me jettera à son tour dans des moments de nostalgies… ceci est stérile mais reposant … Pas du tout convaincu, j’y repasserai.