Le manque, ce sentiment si étrange, me donne envie d’écrie. Une sorte d’évasion peut-être : de qui et de quoi ? J’y trouve beaucoup de peine pour trouver la réponse. Je dois tout d’abord savoir qu’est ce qui me manque : peut être une voix familière qui vient murmurer dans mon oreille, ou une odeur exquise qui pénètre mes narines, ou bien une ambiance particulière où se mêle les sons et les odeurs , les bruits des villes et les chants des compagnes , vraiment j’en sais rien …
Se morfondre dans la routine de tout les jours est vraiment chiant, en général, ça rend bête, ça plonge dans un conservatisme ennuyeux, celui des vieux attendant la mort ; et pourtant la routine nous préserve du manque : tout est monotone, rien à désirer ni à espérer, le moindre changement chamboule tout un ordre bien ficelé… donc le remède au manque est la routine : pas du tout convaincant !
Se rappeler des belles choses mais aussi des mauvaises , celles qui nous ont fait rire et pleurer, les gens que nous avons aimé même adulé et ceux vers qui nous avons porté une haine énorme; nos moments de joies , de chagrin , de plaisir et de souffrance ; c’est exactement lors de ces moments stériles de routine quotidienne qu’on devient le plus nostalgique , une nostalgie qui nous renvoie vers une période de notre vie où les jours se bousculaient l’un après l’autre sans jamais nous suffire . Une nostalgie pas seulement envers nos meilleurs expériences mais aussi envers les pires, ceux qui nous ont fait découvrir les secrets d’une vie aux routes parsemés de pièges.
Pour donc me prémunir du sentiment suffocant de manque, je dois me réfugier dans une routine abrutissante qui me jettera à son tour dans des moments de nostalgies… ceci est stérile mais reposant … Pas du tout convaincu, j’y repasserai.
8 commentaires:
le remède pour la routine et le manque c la joie, mais qu'est qui nous rendrais joyeux c'est la toute la question, la routine et le manque rendent l'esprit tellement aigri que presque tout l'indiffère où qu'il s'auto-suffit à ces petits moments de nostalgie tellement bons, égoïstes et loin d'être rassasiant et à la longue on s'y habitue et ça devient inutile. faudrait voir hors de sa routine hors de son imagination et de son esprit, ouvrir de nouvelles portes fermer des anciennes peut être, être curieux sans avoir trop l'obsession de tomber sur des miracles ou être impatient, le manque c'est le manque, c'est un éternel boomerang qui oblige à chaque fois d'avancer vers quelque chose pour ensuite le relancer encore et encore
pas mal anonyme ;)
Octopus: merci, et en attendant pour accompagner cet atmosphère de manque et de profonde méditation je te conseille les chansons de lhasa de sela pour ces petits moments de petits bonheur égoïstes et bons ;)
slt octopus: ça fait longtemps déjà, je croyais qu'un requin t'a dévoré et que tu ne repasseras plus ;) merci octo pour les conseils
@octopus: encore merci: j'écoute RISING de lhasa de Sela -que je découvre- et c'est époustouflant
Octopus: hahaha les requins ce n'est pas ça ce qui manque mais j'arrive à m'en défaire, c plutôt comme dit lhasa, caught in a storm :) ravie qu'elle te plaise, elle est fantastique avec différent univers musicaux mais on retrouve toujours cette dualité mélancholie et espoir merveilleusement en osmose comme le yin et yang. my playlist actuelle c : la marée haute; la confession, de cara la pared et (My name)²... Dommage qu'elle soit décédée pour nous laisser que 3 albums. décidément Dieu reprends toujours les meilleurs. non, je passe et je lis ce que tu écris mais ces derniers temps la politique me sors par le nez et j'ai toujours eu plus un goût vers la détresse humaine dans sa forme la plus naturelle que pour la détresse des idéologies politiques :)
:)
@gemme ;)
@octopus: et oui la détresse humaine...
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