dimanche 9 janvier 2011

la liberté seul horizon possible 2

L’ennemi s’est fait désigner, celui qui aurait dû rassembler le peuple autour du sens suprême des valeurs de toute république digne de ce nom, s’est autoproclamé monstre assoiffé de sang.

Le drapeau rouge de mon pays , s’agite devant les yeux affolés et le regard haineux de ce taureau vaniteux, un sauvage qui pissent sur l’herbe dont il végète.

Le drapeau rouge de mon pays étincelant par-dessus les fumées des bombes lacrymogènes lancées par dizaines dans les courts des universités contre des étudiants dépourvus même de quoi dîner le soir.

Le drapeau de mon pays, rouge comme le sang de ceux qui ont reçu des balles dans le dos à Sidi Bouzid, rouge comme le sang des dizaines de jeunes qui sont tombés sous les balles à Kasserine, rouge comme le sang qui s’est mélangé au feu de ceux qui se sont fait immolé.

Le drapeau de mon pays pour ceux qui le croyaient mauve est … rouge.

Peuple qui s’enlisent dans le quotidien merdique , citoyen orphelin de ta citoyenneté, hommes et femmes qui vivent dans la peur de l’inconnu, qui vivent sous l’horreur des sangsues qui écrasent l’humain en vous ; mon peuple , mes frères et sœurs , mes camarades , mes amis , la patrie est en feu, elle vous crie au secours , vous supplie , vous conjure de lui porter secours , de vous regarder dans un miroir , de se rappeler vos bons souvenirs sur cette terre , la nôtre ; c’est le moment de se donner tout entier corps et âme , pour qu’enfin la prochaine génération puisse retrouver une fierté perdue depuis longtemps.

Cher internaute, cher blogueur, réagir face au crimes est une obligation morale, je respecte en toi n’importe quel acte de résistance aussi futile soit-il, sauf le silence car tu ne te pardonneras jamais, l’histoire ne te pardonneras pas , tes descendants te demanderont : et toi papa/maman qu’est ce que t’as fais ces jours là ? Écris, dénonces, cris haut et fort que tu refuses les tueries, les tueurs et ceux qui ont donné les ordres de tirer sur la foule. Prends position, dis leur que la rupture est consommée et que les tueries de la nuit du 8 janvier ont déclenché la marche vers la fin, telle qu’elle soit, la marche des fiers , des libres et des patriotes ; la marche triomphante du drapeau rouge.